DromaCity ou la passion des dromadaires !

Association de loi 1901 déclarée la préfecture du Val de Marne, DromaCity a d'abord  été le prolongement urbain de DromaSud basé à Balaruc le Vieux dans l'Hérault.       (http://dromasud.fr/)

 

Par cette passion partagée avec DromaSud pour les dromadaires, DromaCity s'est donné pour but de promouvoir la connaissance de ces grands camélidés et de l'univers méhariste auprès d'un large public et de regrouper tous les sahariens de coeur et d'esprit.

 

DromaCity a grandit et  s'est étoffé en créant une antenne en Occitanie dénommée DromaCity 34 et une base saharienne en Tunisie la bien nommée DromaCity Sahara Tunisie.

 

Le site DromaCity souhaite partager de l'information sur le dromadaire et son environnement, large domaine qui peut aborder l'écologie, la gestion de l'eau et des pâturages, la transhumance des hommes et des troupeaux, la connaissance des arts et cultures du Sahara, l'art rupestre, mais également la géopolitique qui s'invite régulièrement dans l'actualité de ce secteur géographique de la planète. Les grands explorateurs passés ou à venir sont pareillement invités et sont chez eux sur le site de DromaCity.

DromaCity est également membre du conseil d'administration de la très célèbre association La Rhala et participe aux travaux de valorisation du patrimoine exceptionnel de l'Amicale des Sahariens.

De plus, DromaCity représente la Fédération Française des Chameaux de Bactrianes et des Dromadaires en tant qu'ambassadeur chargé les relations économiques, culturelles et sportives dans le domaine camelin.

 

De belles missions que nous partageons avec vous et n'hésitez pas à nous faire part de vos coups de cœurs ou à nous recommander des images, reportages, publications ou ouvrages sur ces domaines de prédilection que sont le dromadaire et le son environnement.

 

Bonne méharée en notre compagnie.

DromaCity

Smara sahara Occidental photo DromaCity
Smara sahara Occidental photo DromaCity

bienvenue à Dromacity 34

Antenne créée en août 2015, il était tout naturel que DromaCity s'installe à Béziers, ville dont l'animal totémique est un dromadaire "lou camel".

 

C'est Saint Aphrodise, qui choisi de quitter l'Egypte avec son dromadaire pour évangéliser la Gaule, qui devint le premier évêque de la ville de Béziers où il s'installa.

Son activité religieuse débordante lui attira les foudres du gouverneur qui le condamna à mort. Décapité, on jeta sa tête dans un puits mais un miracle s'accompli : la tête ressortie du puits et  l'évêque prenant sa tête sous le bras, marcha sur la ville accompagné de son dromadaire.

L'animal fut recueilli par un potier et empaillé à sa mort. L'animal est resté depuis l’emblème de Béziers et participe tous les ans aux fêtes consacrées à son saint patron  Aphrodise le 28 avril.

 

citations

Et cependant, nous avons aimé le désert.  

S'il n' est d' abord que vide et que silence, c' est qu' il ne s' offre point aux amants d' un jour.(Antoine de Saint-Exupéry).

 

 

 

 

 

 

photo DromaCity

 

 

photo d'Abdul Razik Kakar
photo d'Abdul Razik Kakar

Depuis toujours, sur la terre sèche, raclée jusqu'à l'os, de ce pays démesuré, quelques hommes cheminaient sans trêve, qui ne possédaient rien mais ne servaient personne, seigneurs misérables et libres d'un étrange royaume.

(Albert Camus)

témoignage

Le fait d'avoir passé de nombreuses années dans le désert n'a-t-il pas accentué votre penchant pour la solitude? 

T.M. "Non, c'est le tempérament qui a primé. Le désert, c'est la curiosité scientifique qui m'y a poussé, cela n'a rien à voir avec des états d'âme littéraires ou poétiques. "

 

Et comme vous aimez à le répéter, vous êtes devenu homme du désert par hasard.

T.M. "Absolument, j'étais en Mauritanie pour les poissons, au bord de l'Atlantique. Mais je me suis vite retrouvé en équilibre entre deux océans, l'un liquide et salé, l'autre très sablonneux. Il a suffi d'une initiation à la vie chamelière, de Port-Etienne à Saint-Louis, pour que d'océanologue je me transforme en saharien. Et pourtant, on m'avait équipé avec une selle trop petite. Horrible! La selle maure est un instrument de torture, elle est creuse, empêche tout mouvement des jambes, tandis que la selle touarègue plate permet des variétés de positions: on peut regarder devant soi, c'est généralement ce qu'on fait, mais on peut aussi se mettre de côté, on peut même se retourner complètement. "

Revenons au désert qui enseigne, dites-vous, certaines valeurs...

T.M. "Oui, l'effort, l'humilité, la frugalité, le courage aussi peut-être. Certaines personnes ne sont pas capables d'affronter le désert, elles sont dégoûtées dès le premier jour. Ce n'est pas la peine d'insister, elles n'ont qu'à retourner au bistrot. C'est encore une question de tempérament. Moi, je suis né comme ça. "

 

 http://www.lexpress.fr/culture/livre/theodore-monod par Martine PAYOT 01 07 1997.

 

 

Parce que l'esprit d'équipe sera notre plus bel atout pour la prochaine saison de DromaCity, recevez chers amis, mes vœux les meilleurs pour 2015.

 

De la santé pour parcourir le monde, de la curiosité pour y voir toutes ses merveilles et de joyeux compagnons pour ces chemins empruntés.
bien à vous.
Dear friends,

Because Team spirit will be our best asset during the next season of DromaCity, I want to wish you my best for the coming year 2015.

Health to travel the world, Curiosity to see all its wonders and 
Merry fellows for these routes to explore.

Sincerely yours,

Frà for DromaCity

Le compagnon de l'homme depuis toujours

Le dromadaire est le compagnon de l'homme depuis une lointaine époque que l'on peut située sans se tromper grâce aux représentations qui en sont faites sur des gravures rupestres à une date qui est de 600 ans avant Jésus Christ. Toutefois, les Arabes et les Assyriens ont utilisés le dromadaire pour transporter des troupes et du matériel militaire 2900 ans avant J.-C.
Il a été un outil primordial pour la propagation de la foi, l'expansion de l'Islam et la conquête de nouveaux territoires.
Le commerce lui doit également beaucoup car sans ce "vaisseau du désert" nul transport de denrées (sel, or, tissus, gomme arabique, etc) tant recherchées par l'Occident aux siècles passés. Nombreux sont les esclaves qui ont également transité sur le continent africain à la suite des grandes caravanes et ce jusqu'au 19 ème siècle.
 
wadi Rum Jordanie
wadi Rum Jordanie
photo Bernard Faye
photo Bernard Faye

 

 

Le dromadaire dans l'ancienne Egypte. 

Bernard FAYE

L'AVIS DU SPECIALISTE

C’est un fait largement répété : le dromadaire a été introduit dans le nord de l’Afrique au début de l’ère chrétienne (un peu plus tôt en Afrique de l’Est). Du coup, on considère qu’il était absent d’Egypte à l’époque des pharaons. En conséquence faire une promenade à dos de dromadaire au pied des pyramides est une aberration si on veut rester authentique. L’argument massue sans cesse formulé par les tenants de cette théorie est qu’il n’y a pas de dromadaires représenté dans les hiéroglyphes et les tombeaux, sur les parchemins ou les colonnes des temples de l’époque des pharaons. De fait, les premières mentions du dromadaire dans l’Egypte ancienne sont relatives non pas à la présence de l’animal dans l’empire, mais  à sa participation aux guerres contre les assyriens et les perses aux environs du 6éme  et 7éme siècle avant J.C., guerres auxquelles participaient des troupes arabes venue de la région nord de l’actuel Arabie Saoudite. On retrouve le dromadaire dans d’autres batailles à l’époque d’Alexandre en 331 avant JC et contre Jules césar en 46 avant JC. Mais il y a aussi des références concernant l’usage du dromadaire dans des caravanes entre le Nil et la Mer Rouge à travers le désert de l’Est et le Sinaï. Le dromadaire était donc plutôt de passage dans l’Egypte ancienne, mais pas totalement absent.

Les égyptologues affirment qu’il n’existait pas de mot égyptien pour désigner le dromadaire. Par ailleurs, sa représentation dans des objets (poteries notamment) apparaît très rarement. Une rare poterie en forme de dromadaire baraqué datant de la première dynastie  (3200-2900 avant JC) a été exhumée au sud du Caire il y a plus d’un siècle (maintenant au musée de Berlin). Quelques rares figurines également avec des têtes de dromadaire datant de la même époque ont été décrites à Hieraconpolis, au sud du Caire également.  Des statuettes représentant des dromadaires ont été mentionnées aussi dans des tombes de  l’époque de la neuvième dynastie (1170-1090 avant JC). Quelques rares peintures également sur des jarres sont rapportées à l’époque de Ramsès.

Mais c’est vraiment à l’époque romaine, que la présence du dromadaire sous forme de figurines et de poteries apparaît prépondérante. Les représentations datant de cette période se multiplient.

Le dromadaire était donc probablement connu des égyptiens de l’antiquité, mais « il ne faisait pas partie du paysage ». De fait, il ne faisait pas partie du bestiaire divin à l’inverse du chat, du lion, de l’ibis, ou du faucon. Qu’il y ait des traces de son passage à l’occasion des guerres avec les voisins situés à l’Est du Nil, et lors de son arrivée par la vallée du Nil depuis l’actuel Soudan (ce qui est attesté sur le plan génétique aujourd’hui ) ne fait aucun doute, et ce depuis fort longtemps, mais il reste un animal anecdotique dans la culture de l’Egypte ancienne. Il a « envahi peu à peu toute l’Afrique du Nord, puis le Sahara en suivant la désertification de toute cette région du monde que les spécialistes datent effectivement du début de l’ère chrétienne. Dans les gravures et peintures rupestres des régions sahariennes, le dromadaire n'apparaît que dans les réalisations les plus récentes, remplaçant peu à peu les représentations des bovidés.